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Au Brésil, 5 fois moins de morts d'un État à l'autre : l'impact des traitements précoces ?

Le professeur Francisco Emmerich vient de publier une étude sur l’effet des traitements précoces au Brésil et plus particulièrement la comparaison de deux états proches, Para et Amazonas.

Les traitements précoces au Brésil

Historiquement, hydroxychloroquine et l'ivermectine, étaient en vente libre au Brésil et étaient utilisés de manière courante, sans qu’aucun problème n’ait été relevé. 

En mars 2020, l’hydroxychloroquine est passée sous ordonnance. Pour l’ivermectine c’est le 22 juillet que la vente est passée sous ordonnance avant de revenir en vente libre le 1er septembre 2020. Un pharmacien brésilien nous confie ...
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Le 8 mai 2020, le ministère péruvien de la Santé a approuvé l’ivermectine (IVM) pour le traitement du COVID-19. Un médicament de distinction prix Nobel, IVM a été distribué en toute sécurité à 3,7 milliards de doses dans le monde depuis 1987. Il a montré des réductions importantes et statistiquement significatives de la mortalité et de la gravité des cas dans 11 essais cliniques pour COVID-19, trois avec des contrôles randomisés. Le mécanisme biologique indiqué de l’IVM est le même que celui des anticorps antiviraux générés par les vaccins , se liant à la protéine spike virale SRAS-CoV-2, bloquant l’attachement viral aux cellules hôtes.

 Des distributions massives d’IVM pour les traitements COVID-19, hospitalisés et ambulatoires, ont été réalisées dans différents délais avec une autonomie locale dans les 25 États (departamentos) du Pérou. Ces traitements ont été effectués au début de la première vague de la pandémie dans 24 États, dans certains cas à partir même de quelques semaines avant l’autorisation nationale du 8 mai, mais retardés de quatre mois à Lima. L’analyse a été effectuée à l’aide de données péruviennes sur la santé publique pour les décès toutes causes confondues et pour les décès par CAS covid-19, comme suivi indépendant pour les personnes âgées de 60 ans et plus. Ces chiffres quotidiens ont été récupérés et analysés par état. Les données sur l’incidence des cas n’ont pas été analysées en raison des variations des méthodes d’essai et d’autres facteurs confusionnels. Ces données cliniques associées aux traitements IVM à partir de différentes périodes, d’avril à août 2020, dans chacun des 25 États péruviens, couvrant une superficie équivalente à celle du Danemark à l’Italie et à la Grèce en Europe ou du nord au sud le long des États-Unis, avec une population totale de 33 millions d’habitants, ont fourni une riche source d’analyse.

 Pour les 24 États ayant un traitement précoce contre l’IVM (et Lima), les décès excessifs ont chuté de 59 % (25 %) à +30 jours et 75% (25%) à +45 jours après jour de pic de décès. Le nombre de décès a également fortement diminué dans tous les États, sauf à Lima, mais six indices de mobilité communautaire suivie par Google ont augmenté au cours de la même période. Pour neuf États ayant des distributions massives d’IVM dans un court laps de temps par le biais d’un programme national, Mega-Operación Tayta (MOT), les décès excédentaires à +30 jours ont chuté d’une moyenne pondérée par la population de 74 %, chaque baisse commençant dans les 11 jours suivant le début du MOT. Des causes supplémentaires de réduction de la mortalité ont été exclues. Ces réductions importantes marquées de la mortalité covid-19 après traitement d’IVM se sont ainsi produites dans chacun des états du Pérou, avec des réductions particulièrement pointues dans la conjonction de temps étroit avec des traitements d’IVM dans chacun des neuf états de l’opération MOT. Sa sécurité bien établie même à fortes doses, l’IVM est une option impérieuse pour les déploiements nationaux immédiats à grande échelle comme mesure provisoire et complément à la lutte contre la pandémie par le biais de vaccinations.
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